Le 24 mai dernier, le CNRS a publié un communiqué de presse présentant les résultats d’une étude menée autour de l’origine des séismes détectés dans la région de Lacq.

Chaque année depuis 1969 de nombreux séismes d’origine anthropique sont détectés dans la région de Lacq, dans les Pyrénées-Atlantiques, sans que la cause exacte soit clairement identifiée. Une étude internationale menée par Jean Letort, enseignant-chercheur à l’université Toulouse III – Paul Sabatier au sein de l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie (IRAP/OMP – CNES/CNRS/UT3), vient confirmer une hypothèse récente. Les injections d’eaux usées industrielles sont à l’origine de la sismicité de la région.

Les résultats ont été publiés le 23 mai dans Geophysical Journal International.

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Lire le communiqué de presse du CNRS

Lire l’article publié dans la lettre d’information Epos-France N°2, page 12

(a) Sismicité récente (2019-2023) dans le sud de la France, extraite du catalogue national français BCSF-RENASS. Les événements y sont labélisés
comme tirs de carrières (cercles rouges), séismes naturels (cercles bleus) ou séismes induits ou déclenchés (cercles verts). La sismicité de Lacq (délimitée par le rectangle noir) est bien séparée de la sismicité liée à la chaîne pyrénéenne. (b) Coupe transversale schématique de la structure de l’anticlinal de Lacq montrant la position du réservoir de pétrole peu profond (zone vert foncé) et du réservoir de gaz profond (zone rouge). Les barres verticales épaisses (violettes) représentent l’emplacement des puits d’injection (l’injection principale a lieu juste en dessous du réservoir profond de gaz à 4,5 km). Les points noirs représentent tous les séismes induits bien localisés lors de cette étude, de 1975 à 2023, à 2 km près. Figure 1 de l’article Jacquemond et al. 2024